Esther, 33 ans, a relevé un défi de coeur pour son premier semi-marathon

5 Mai 2025 | Actualité, Evénement

Esther, 33 ans, a relevé un défi de coeur pour son premier semi-marathon

Le 3 mars dernier, au cœur de Paris, des milliers de coureurs se sont élancés pour relever un défi sportif. Pour Esther, jeune femme de 33 ans, c’était bien plus qu’une course. C’était son tout premier semi-marathon, et un pari immense à la fois physique et émotionnel.

Elle n’était pas là pour battre un record. Elle courait pour honorer une promesse, surmonter un deuil, transformer une épreuve intime en énergie solidaire. Chaque kilomètre parcouru était un hommage, une victoire sur la douleur, une déclaration d’amour à sa tante disparue. Esther s’est lancée dans ce défi avec le cœur lourd mais les jambes déterminées, portée par un besoin viscéral de faire quelque chose de grand, de fort, de vivant !

Femme souriante à la ligne de départ d'un marathon

21 kilomètres pour un dernier hommage

« L’an dernier, ma famille et moi avons accompagné ma tante dans son parcours de fin de vie. Elle avait seulement 50 ans, et luttait contre un cancer du sein depuis dix ans. Trois ans auparavant, la maladie s’est propagée aux os, puis au cerveau. En quelques mois, tout s’est accéléré. Nous avons dû la faire hospitaliser, puis organiser une hospitalisation à domicile pour ses dernières semaines. »

Esther évoque avec émotion cette femme pleine de vie, touche-à-tout, passionnée, qui l’avait initiée — ironie du sort — à la course à pied. « Je détestais ça à l’époque. » Mais lorsque sa tante n’a plus eu la force de courir, Esther a pris le relais, en silence d’abord, puis à travers des courses solidaires.

« J’ai couru deux fois pour Odyssea, et cette année, j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin. De faire quelque chose de grand, de fort. J’ai choisi le semi-marathon de Paris. Pour elle. Pour toutes les personnes qu’on aime et qui partent trop tôt. »

Se préparer pour se dépasser

Pour ce premier semi-marathon, Esther ne laisse rien au hasard. Elle se tourne vers la technologie — ChatGPT — pour établir un plan d’entraînement, qu’elle affine ensuite avec une amie habituée des longues distances. Trois séances par semaine, un savant mélange de fractionné, de renforcement musculaire, de sorties longues, et surtout une adaptation mentale :

« J’ai lu, beaucoup, sur la course à pied, ses bienfaits, les erreurs à éviter. J’ai aussi modifié mon alimentation. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté. »

Une collecte de cœur, partagée et suivie

Sa collecte solidaire au profit d’HELEBOR, elle la lance avec courage et fierté. Famille, amis, collègues, réseaux sociaux : tout son entourage répond présent.

« J’ai beaucoup partagé mes entraînements sur Instagram. Peut-être même un peu trop ! Mais chaque contribution comptait. Et tout le monde savait pourquoi je courais. »

Aller au bout, malgré la douleur

Le jour J, le corps suit… jusqu’au 13e kilomètre. Une contracture musculaire vient briser le rythme. La douleur est là, mais Esther s’accroche

« J’ai pensé à elle, à tout ce qu’elle n’a plus pu faire. Alors moi, j’avais le devoir d’aller jusqu’au bout. »

Un message d’espoir et de transmission

Femme souriante montrant médaille de marathon

Aujourd’hui, Esther ne garde pas uniquement le souvenir d’un effort physique intense. Elle garde celui d’un moment de communion, d’une joie immense d’avoir relevé son défi en mémoire de sa tante et en soutien pour toutes les personnes gravement malades en fin de vie.

« Je suis fière. Et j’espère que mon engagement aidera, même un tout petit peu, à améliorer les conditions de fin de vie. On ne devrait jamais mourir dans la solitude ou le silence. »

Aux futurs coureurs solidaires

« Vous avez la chance de pouvoir courir. De pouvoir vivre. Faites le. Faites le pour vous, pour ceux qui ne le peuvent plus, pour ceux qui aimeraient encore pouvoir. Quand on peut faire quelque chose de bien, il ne faut pas attendre demain. Il faut le faire maintenant. »

Merci Esther pour ton courage et ton engagement. En courant ce premier semi-marathon en mémoire de ta tante, tu as transformé une épreuve personnelle en un acte fort de solidarité. HELEBOR te remercie chaleureusement pour ton soutien aux personnes gravement malades en soins palliatifs et pour ton aide précieuse à améliorer leur qualité de vie.

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