Plateforme en ligne : la vie, la mort … On en parle ?

Le groupe « Jeunes générations » de la SFAP a développé un site internet dédié à la fin de vie, à la mort et au deuil : « La vie, la mort… On en parle ? ». Ce site a pour objectif d’accompagner le monde éducatif, la médecine scolaire et les parents à aborder le sujet de la mort avec les enfants et adolescents.

Comment parler de la mort aux enfants ? A un adolescent ?

Les thématiques de la fin de vie, mort et deuil sont complexes et difficiles à aborder.

Parler de la mort à l’enfant ou à l’adolescent fait appel à l’intime, et au vécu individuel et collectif. Il est possible de se sentir vulnérable, impréparé, mal outillé et d’être traversé par des émotions multiples et contrastées.

Quand un adolescent, un enfant est confronté à la mort d’un proche, il peut changer brusquement de comportement. Pour l’aider, il est fondamental de trouver les mots qui lui permettront de ne pas intérioriser la question de la mort.

La situation en France

En France, la maladie, la mort et le deuil sont une réalité au sein des établissements scolaires qui comptent 1 jeune aidant et 1 orphelin en moyenne par classe* (OCIRP 2017 – enquête Novartis/Ipsos juin 2017).

 » Les professionnels de l’éducation, de la santé scolaire et les parents se sentent souvent vulnérables, mal outillés, lorsqu’ils se trouvent confrontés à ces situations.  » Nicolas EL HAIK-WAGNER

Les équipes pédagogiques manquent de ressources pour faire à ces situations :

• 75 % des enseignants estiment que prendre en compte les situations de maladie grave et de deuil relève de leur mission
• mais 62 % d’entre eux considèrent ne pas avoir la formation adéquate*

Des ressources pour aborder le sujet avec les jeunes

Le site internet lavielamortonenparle.fr offre des ressources pour permettre un meilleur accompagnement des jeunes confrontés à la maladie, à la mort, ou en situation de deuil. Au travers des ces nombreuses ressources et outils pédagogiques, le site lève la gêne ou le malaise suscité par l’évocation de ces questions de fin de vie, de mort et de deuil au sein des établissements scolaires et des familles.

Il contribue à lever un tabou sociétal qui met à mal les solidarités intergénérationnelles et l’inclusion des plus vulnérables.