C’est la journée de la Femme – Portrait
C’est la journée de la Femme. Pour l’occasion, nous vous présentons le portrait de Clémentine PIAZZA, en lien depuis plusieurs années avec HELEBOR.
Interview du Clémentine PIAZZA, Directrice d’inmemori
Qui êtes-vous ?
Je suis Clémentine Piazza, la fondatrice d’inmemori, un projet créé en 2016 au service des endeuillés de France. L’aventure inmemori a démarré avec la création d’un service d’hommage en ligne pour les familles ayant perdu un proche.
En 5 ans, 3 millions de personnes ont utilisé notre service pour se soutenir et rendre hommage.
Nous avons ensuite voulu aller plus loin dans l’accompagnement des familles en deuil et nous sommes devenus une Maison de services funéraires. Inmemori aujourd’hui, ce sont les pompes funèbres, autrement !
Quel est votre lien avec HELEBOR ?
La mission d’HELEBOR pour les soins palliatifs et sa volonté de lever les tabous sur la fin de vie sont essentiels et résonnent très fortement en nous. L’une des missions d’inmemori, qui est société à mission, est justement de faciliter la discussion autour du deuil. Nous sommes donc très proches de la médecine palliative.
En 2018, nous nous sommes engagés à recommander le Fonds à toute famille souhaitant organiser une collecte de dons sur son espace d’hommage inmemori.
Quels sont vos souhaits pour HELEBOR ?
L’engagement d’HELEBOR est une vraie source d’inspiration. Je souhaite que son action rayonne toujours plus et contribue à éveiller les consciences sur l’importance de la culture palliative. C’est une médecine lente, de discussion, collective, qui permet aux gens d’accomplir leur humanité jusqu’au bout. C’est aussi une démarche de société qui pose la question de la manière dont on traite la douleur. Celle des patients, bien sûr. Celles des proches, également.
Que peut-on vous souhaiter ?
Exercer cette mission de services funéraires me donne conscience de la beauté et de la fragilité de la vie. Notre métier nous ramène aux vivants et nous pousse à vivre pleinement avec celles et ceux qui nous entourent.
Je fais le vœu que nous puissions changer de regard sur la mort en France, en parler plus librement, car un adieu qui ressemble au défunt est un premier pas serein sur le chemin du deuil pour tous ceux qui restent.
0 commentaires